Le trémail
Les filets sont constitués de nappes dont le maillage dépend de l’espèce ciblée. Dans la plupart des cas les filets posés à la nuit et relevés au levé du jour.
Une deuxième sorte de filets est utilisé il s’agit d’un filet emmêlant, le trémail. Il est constitué de 3 nappes accolées. La nappe intérieure est plus grande et constituée de mailles plus petites afin de retenir les poissons qui s’emmêlent dans le filet.
Franck METEAU
Patron du PULSAR (12 mètres)
« Je pratique ce métier depuis 28ans, je suis petit-fils de marin et jeune j’avais l’habitude d’aller en mer avec mes oncles. Le métier du filet est moins contraignant que le métier du chalut, nous ne sommes pas obligés d’être en mer 24h/24h et c’est un métier plus respectueux des fonds marins.
A La Cotinière, nous sommes des petits fileyeurs pratiquant une pêche côtière artisanale, on part à la journée de 3-4h du matin à midi environ. Après on a les mêmes inconvénients que les autres métiers, on doit s’adapter (baisse des quotas, espèces invasives comme les méduses). Le matériel et les stratégies de pêche évoluent en fonction de ce qu’on veut cibler que ce soit au niveau des espèces ou des tailles ciblées. »
Espèces ciblées : |
Sole, crustacés, lotte, raie ... |
Navires : |
A La Cotinière environ 25 navires pratique le trémail soit en engin principal soit en engin secondaire. |
Zone de pêche : |
Ce métier est pratiqué dans le Golfe de Gascogne, non loin des côtes. |
Shémas : |
Schémas : Ifremer |